Séville. Lili apprend le flamenco dans une école, travaille comme serveuse dans un bar et parle plus ou moins bien l’espagnol. Elle a un copain, Enrique.

Avec Enrique elle va en voiture à l’aéroport de Séville : le pote d’Enrique, Chus rentre de Madagascar. Sur une chaîne française à la radio, on entend la voix d’Alex qui parle de son nouveau roman Kokliko : il le dédicace le même jour au Salon du Livre de Versailles.

Les paroles d’Alex blessent Lili, elle les reçoit comme lui étant personnellement adressées.
Lili laisse Enrique à l’aéroport et s’envole pour Paris.

Lili arrive à Orly et va au Salon du Livre de Versailles. Elle trouve le stand où Alex dédicace ses livres, glisse un petit mot « J’ai besoin de toi » sous la couverture de son exemplaire et fait la queue. Mais quand arrive son tour, Alex fait semblant de ne pas la connaître. Il lit le petit mot de Lili et dédicace le roman comme si de rien n’était. Lili s’éloigne et découvre le mot d’Alex : « Refuse le juger, et la douleur disparaîtra ». Lili « explose » : elle rend le livre à Alex en disant « Je vous déteste ».

Lili, désespérée, retourne à Orly : ce jour-là, plus de vols pour Séville. Lili décide de passer par Madrid. Elle se souvient que Manuel, le peintre, dont elle était amoureuse dans sa prime jeunesse, y habite. Elle trouve son site et le contacte.

Manuel vient la chercher à l’aéroport de Madrid. Ils discutent dans un bar. Après avoir revu Alex, Lili sait qu’elle ne reviendra plus avec Enrique. Manuel lui semble proche, rassurant. Ils couchent ensemble.

Alex rattrape Lili dans la rue et l’enlace en disant : « Tu es bête… Si l’amour ne donne pas de liberté, ce n’est pas de l’amour. J’ai envie de toi. Trop envie ». Lili se débat, mais Alex ne la laisse pas partir. Quand elle se calme, il l’emmène à moto chez lui.

Lili découvre le loft d’Alex, plein d’orchidées et de… papillons africains vivants. Dans un aquarium Lili voit un papillon enfermé, couleur rouge coquelicot.

IMAGE DE LILI ET ALEX PRÈS DU LIT (CALENDRIER)

Ils tentent de faire l’amour mais leur conversation est difficile.

Alex comprend que Lili n’est pas en état de faire l’amour et part préparer un café. Lili le suit, elle veut savoir si leur histoire peut continuer…

Lili part vers le lit. Quand Alex la rejoint avec le café, il voit que Lili a relâché le venimeux Kokliko. Elle fait du chantage et force Alex à lui parler ouvertement.

Manuel passe à Séville. A l’époque, à Marseille, Lili lui parlait sans arrêt de l’écrivain Jacques Roche. Cette fois-ci Manuel lui a préparé une surprise : le nouveau roman de Roche, fraîchement traduit en espagnol.

C’est la feria à Séville. Lili lit Kokliko. Elle est émue… Enfin elle comprend que pour Alex elle était ce dangereux papillon qu’il ne fallait surtout pas approcher.

Fanta demande à Lili de récupérer les affaires que Lili a laissés chez elle en partant à Séville : Pierre a quitté Fanta, et elle manque de place. Comme Manuel prépare une exposition à Paris, Lili y part avec lui et Enrique, avec qui elle est restée en bons termes.

 Lili met dans la voiture sa robe rouge de flamenco.

Lili retrouve Fanta dans une boutique de fleuriste où Fanta suit un stage. Fanta est aigrie : après le départ de Pierre elle a essayé de se rapprocher d’Alex, en vain. Par jalousie, elle avoue à Lili qu’elle a couché avec Alex à Abidjan.

Lili sort de la boutique. Elle se sent trahie par Fanta, par Alex et perd la tête. Elle achète un petit couteau, met sa robe flamenco et va à la rédaction du « Monde ».

Au « Monde » la réceptionniste dévisage Lili en robe, lui interdit de monter à l’étage et appelle Alex. Puis elle part : c’est la fin de la journée. Lili reste seule dans le hall du « Monde ». Elle est épuisée, elle n’a pas dormi durant tout le trajet d’Espagne. Elle s’assoit par terre, puis se couche. Les minutes passent… Lili serre dans la main son petit couteau. Enfin, Alex vient et se met à côté d’elle sur le sol.

Lili saute sur ses pieds. Des larmes aux yeux, elle crie « Je te déteste ! Déteste ! » et sort en courant.

Alex avoue à Lili qu’il la repoussait parce qu’un chamane avait prédit sa mort, s’ils restaient ensemble. Après un doux échange de paroles Alex et Lili font l’amour.

Il ne leur restait que quelques heures : le lendemain matin Alex partait à Madagascar, où il participe à la construction d’un réseau d’écoles.

Le matin Alex va à la boulangerie. En sortant il dit à Lili qu’il n’envisage pas poursuivre leur relation. Lili est mal, elle ouvre les fenêtres et à l’aide d’une légère écharpe qui appartenait à l’époque à Estelle, chasse tous les papillons dans la rue. Puis elle part avec cette écharpe qu’elle garde par distraction.

 Tout le long de l’histoire Lili cherche à trouver son vrai père. Et enfin, ce jour-là, elle tombe sur lui…

USA, New-York

 Alex sort du taxi et va à l’école de flamenco à la recherche de Lili qui voulait rejoindre Carlos. Carlos dit que Lili a changé d’avis, et Alex réalise qu’il l’a perdue. Il rentre à l’hôtel à pied et passe devant un marché de Noël où quelques étudiantes proposent aux passants des « free hugs ». Alex enlace une fille grande et fine et à un moment il lui semble que c’est Lili. C’est là qu’il ressent qu’elle lui est indispensable. Il est prêt à la retrouver et ne plus la laisser partir…

Espagne, la plage de la Costa de la Luz

Lili s’est coupée du monde (à part de son père), elle a quitté Séville et voyage en camping-car avec un musicien. Ils font leur spectacle de flamenco lors de mariages et autres fêtes.

Lili est sur la plage de la Costa de la Luz, c’est le coucher de soleil. La lumière rend l’océan rouge et le sable et le phare, roses. Lili, assise sur le sable, écrit son journal. Elle porte l’écharpe d’Estelle. Pas loin, un gamin lance un cerf-volant. Lili s’approche de lui, ils discutent… puis Lili enlève son écharpe et la met sur le cou du garçon frigorifié. « Tu ne l’aimes plus ? » demande le gamin hésitant devant ce cadeau. Lili regarde le soleil plonger dans l’eau : « Non ».